Couvre platine

Bonjour à tous,

Pourriez-vous s'il vous plait m'indiquer les éléments que vous avez à disposition en ce qui concerne le couvre platine ?
Cet effet, bien qu'il semble tout à fait anodin, est-il réglementé par un quelconque document ?

En vous remerciant, Deprayelle

Un couvre-platine est décrit sur la planche II des Institutions Militaires de La Porterie (1754). Les règlements de l'ancien régime stipulent qu'il était en cuir ou en buffle. Le dernier document que je connaisse qui en parle est le règlement de campagne de 1792. Il semble qu'il tombe peu à peu en désuétude sous l'Empire (au moins réglementairement). Son usage disparait après la restauration.

J'ai constaté que plusieurs reconstitueurs s'en sont fait faire en toile. Je ne connais pas leur(s) source(s). Des illustrations peut-être ?

Merci Bastien, je n'arrivais plus à retrouver le règlement de 1792. En tout cas je confirme que le manuel d'infanterie n'en fait pas mention. Ceci dit, il me semble (il faut que je vérifie qu'il en est fait mention dans le Goupil, dans l'article concernant la trousse garnie (mais il faut vérifier je peux me planter).

Après vérification, il n'y a rien dans la description de la trousse garnie qui concerne le couvre-platine. Le texte fait référence à l'arrêté du 8 floréal An VIII, titre 5 article 14. Tout au plus, voici ce que l'on peut trouver en annotation dans ce dernier document (édition de 1815) :
Les couvre-shakos et les couvre-gibernes, dont l'usage s'est introduit dans les corps, sont à la charge du soldat. (Circulaire du Ministre directeur, du 21 février 1811.)
Il doit en être de même des faux-fourreaux, des cache-éperons, et de tous objets de même espèce.

Je vous remercie pour ces précisions... Je vais tâcher de trouver d'autres éléments également.

Il réapparaît dans le Hecquet (que je n'ai pas) qui en montre une représentation. Il doit être en cuir ou en buffle à l'époque car il comporte des rabats qui se ferment avec des petites sangles.

Exact, il m'avait échappé celui-là. Il est donné dans le grand équipement pour la cavalerie légère, mais pas pour l'infanterie (cela permettait entre autre chose de diminuer l'usure sur le charivari) ! On retrouve encore sa trace jusqu'à la fin du 19ème siècle.