Cav: Escrime de Cavalerie

la restauration permet la "fixation" sur papier de l'escrime de cavalerie alors en usage sous le 1er Empire.
Ainsi un règlement est publié en 1816
voici le lien pour le voir, au fur et à mesure de sa mise en ligne

http://associationsuchet.actifforum.com/la-cavalerie-les-centaures-de-la-nation-f9/escrime-de-cavalerie-1816-t1154.htm

Joli travail

un peu long, mais j'avance

merci

Voici l'oeuvre intégral à télécharger, avec les planches:

http://books.google.de/books?id=EUlRAAAAcAAJ

Elle a été rééditée récemment.
Je fais remarquer que "l'après Premier Empire", a été propice à l'édition de nombreux règlements que la Guerre n'avait pas permis de mettre en chantier.

La plupart s'appuient sur l'expérience de plus de 20 années de guerre. Aussi, tout ce qui apparaît dans ces documents a pu être validé par la mise en pratique. De même, les documents qui n'ont pas été renouvelés peuvent laisser supposer qu'ils étaient adaptés et réalistes (pour tout ceux qui se cherchent des excuses au travers des éternels "un règlement c'est fait pour être contourné")

et pour l'infanterie ? , on parle souvent d'escrime pratiqué au sein des régiments.

Faites-vous référence à l'escrime dit  "à la baïonnette" ?

Ces quelques ouvrages, bien qu'ultérieurs à notre période, peuvent être utiles : (l'escrime devenu obligatoire en 1824 au sein de l'armée si je ne dis pas de bêtises)

- A.-J.-J. Possellier Gomard en 1847 : L'Escrime à la baïonnette, ou École du fantassin pour le maniement du fusil comme arme blanche 28pages.

- Du même auteur en 1845 : La Théorie de l'escrime enseignée par une méthode simple basée sur l'observation de la nature 323pages.

- Louis Justin Lafaugère en 1838 : Nouveau manuel complet d'escrime : ou, Traité de l'art de faire des armes.

Ce type d'escrime selon Pétain dans Conférences sur l'Infanterie était "inconnue" pour notre période

Il a déjà été fait référence ici d'une thèse anglaise de 1805 sur l'art de ce maniement, mais donc côté des Homards : https://histoirevivante.1fr1.net/t405-maniement-de-la-baionette-essais-anglais

Un sujet intéressant sur un autre forum : http://www.forum.napoleon-online.de/showthread.php?t=2823
(En gros, l'escrime sous l'empire pour l'infanterie ne bénéficie pas de règlements qui apparaissent seulement après.)

Mais peut-être faites-vous référence aux duels ?

Sources Wiki (humm)

Sur un certain Jean-Louis Michel devenu maitre d'armes sous l'empire :

Citation :

"Alors que la 3e division de l’armée de l’Empereur Napoléon Ier arrive à Madrid, une querelle de soldats éclate entre le 32e de ligne et le 1er régiment composé d’Italiens. Afin d’arrêter la tuerie, le conseil de guerre décide que les maîtres et les prévôts des deux régiments assumeront la responsabilité de la querelle. Quinze tireurs sont désignés de chaque côté pour se battre en duel. Devant dix mille témoins, Jean-Louis Michel, maître du 32[e régiment et Giacomo Ferrari, maître florentin renommé, commencent. Ferrari est blessé à mort. Le second adversaire également. En quarante minutes et treize combats, Jean-Louis Michel donne vingt-sept coups d’épée dont trois mortels. L’honneur des régiments étant lavé, la camaraderie put reprendre ses droits dans les rangs de cette armée composée de soldats de différentes nationalités, au gré des conquêtes."

Et cet article : http://www.histoire-empire.org/articles/duels/duels.htm

On appelle "prévôt d'armes," les maîtres d'armes. 
Il y a bien une escrime enseignée. Elzéar Blaze, je crois parle d'un maître d'armes portant en campagne, sur son sac deux fleurets, qu'il emporte avec lui. 

Je pense qu'il ne fait nul doute que l'escrime fut enseigné dans les régiments, (comme la danse d'ailleurs), mais à quelle échelle et avec quelle fréquence ?

Loin d'être spécialiste en la matière, si je comprends bien, il faut distinguer l'escrime " sportive" ( le terme est impropre ) et l'escrime "militaire" ( terme impropre également mais probablement celle dont on se sert à la guerre avec qui son sabre briquet, qui son épée, qui son sabre de cavalerie ). La première discipline étant enseignée, et l'autre dont l'usage avec le temps fût " réglementée" ou du moins fit son apparition dans les manuels ( voir l'ordonnance de cavalerie post impériale ).

Oui, c'est ça. Cela ressort assez clairement dans le guide l'officier de cavalerie. Plus que "sportive", je parlerai d'escrime "académique". En fait c'est un peu comme l'équitation. C'est une escrime qui donne les fondamentaux et permet ensuite de construire sa pratique de l'escrime vraiment utilisée au combat.

Le fleuret d'instruction est loin du sabre de cavalerie.