Sans-Souci
Nombre de messages : 391 Age : 59 Localisation : Heidelberg - Allemagne Date d'inscription : 09/06/2007
Signalement Régiment: 22e demi-brigade de ligne Grade: grenadier Divers: Il n'est rien d'impossible à un grenadier français !
| Sujet: Inf: La place du chef de bataillon et de ses aides. Sam 21 Aoû - 14:07 | |
| Le bataillon étant en ordre de bataille:Règlement 1791, Titre premier: Place des Officiers Supérieurs , Adjudants-majors et Adjudants: - Citation :
- Le chef de bataillon sera à cheval, et placé à vingt pas en arriére du rang des serre-files de son bataillon, vis-à-vis la file du drapeau. L'adjudant-major du bataillon à huit pas en arriére du rang des serre-files, vis-à'vis le centre du demi-bataillon de droite. L'adjudant du bataillon à huit pas en arriére des serre-files, vis-à-vii le centre du demi-bataillon de gauche.
Règlement 1791, Ecole de bataillon, N° 322: - Citation :
- Le bataillon étant correctement aligné, s'il fait partie d'une ligne de plusieurs bataillons, les chefs de bataillon, l'adjudant-major et l'adjudant, se porteront à leur place de bataille, mais, lorsqu'il ne s'agira que d'instruction, ils pourront se porter partout où leur présence sera nécessaire ; ce principe sera général après toutes les formations en bataille.
Règlement 1791, Ecole de bataillon, N°s 23 % 24: - Citation :
- 23. Le chef de bataillon commandera toujours les feux derrière son bataillon, se plaçant là d'où il pourra le mieux se faire entendre.
24. L'adjudant-major se placera pendant l'exécution des feux, derrière le centre du demi-bataillon de droite, et l'adjudant de même derrière le demi-bataillon de gauche, l'un et l'autre à environ huit pas des serre-files ; dans les repos, ils rendront compte au chef de bataillon des fautes qu'ils auront remarquées. Le bataillon étant en colonne:Règlement 1791, cole de bataillon, N° 55: - Citation :
- Le bataillon étant rompu en colonne, l'adjudant-major et l'adjudant se placeront sur le flanc du côté de la direction, l'adjudant-major à hauteur de la première subdivision, l'adjudant à hauteur de la dernière. Le chef de bataillon n'aura pas de place fixe lorsqu'il ne s'agira que d'instruction ; mais dans les colonnes composées de plusieurs bataillons, les chefs de bataillons se placeront habituellement sur le flanc de la colonne du côté de la direction à huit ou dix pas des guides et à hauteur du centre de leur bataillon.
Le bataillon étant en colonne en marche:Règlement 1791, Ecole de bataillon, N°s 118-120: - Citation :
- 120. Le chef de bataillon se tiendra habituellement sur le flanc du côté de la direction pour veiller à l'observation du pas, des distances et de tous les principes de la marche en colonne prescrits dans l'école de peloton.
118. L'adjudant-major se tiendra à hauteur du premier guide pour veiller à ce qu'il ne s'écarte pas de la direction qu'il doit suivre, et à ce que le guide de la seconde subdivision marche exactement dans la trace du premier.
119. L'adjudant se tiendra à hauteur du dernier guide de son bataillon, et si quelqu'un des guides précédens s'ecartoit sensiblement de la direction des deux guides de la tête, il rectifierait cette erreur, et empécheroit qu'elle ne se propage ; mais cette rectification n'aura lieu que lorsqu'elle sera nécessaire pour prévenir des écarts sensibles. Le bataillon étant en colonne au pas de route:Règlement 1791, Ecole de bataillon, N° 166: - Citation :
- Le chef de bataillon ou l'adjudant-major se tiendra à la tête du bataillon, pour régler le pas de la première subdivision, et indiquer au chef de cette subdivision l'instant où il devra faire exécuter les divers mouvemens defiles prescrits ci-dessus, selon que les circonstances pourront l'exiger.
Pendant l'attaque:Dans la note 1 sur page 34 dans un livre par Alfred Marquiset: La phrase et le mot de Waterloo. (Paris 1906), il y a un rapport sur la mort du général Michel à Waterloo, que publia Charles Yriarte dans le Globe illustré du 7 août 1862. C'est une lettre signée de l'un des aides de camp du général Michel, le capitaine Berthelot, qui ne quitta pas un instant son général le 18 juin 1815, depuis le commencement de l'action jusqu'à sa mort. On y lit: - Citation :
- Le général Michel placé, selon l'usage, à quelques pas derrière la colonne, entre ses deux aides de camp Chevreau et moi, nous fit gravir le plateau sans tirer. Arrivés sur le plateau et à demi-portée de fusil des Anglais qui nous attendaient immobiles, nous fûmes accueillis par une effroyable décharge qu'ils nous envoyèrent. Le général Michel tomba de son cheval en s'écriant : Ah ! mon Dieu, j'ai encore le bras cassé ! Je me précipitai à terre et déboutonnai son frac pour découvrir sa blessure. Mon général était mort: une balle reçue au-dessus du sein gauche lui avait traversé le corps. La même décharge avait blessé mon camarade Chevreau et Henry Franck, domestique du général.
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